LES CIMETIERES D’OZOUER-LE-VOULGIS L’ancien cimetière se trouvait de chaque côté de l’entrée de l’église et sur le côté du clocher. Une peinture ancienne, encore visible au début du XXème siècle en attestait l’existence. Une petite porte, située sous le clocher, permettait d’entrer dans l’église en venant du cimetière. Celle-ci est aujourd’hui murée.
En plus, des pierres tombales, dans l’église, abritent la sépulture soit de bienfaiteurs de l’église soit de certains curés de la paroisse. On y trouve, essentiellement dans le chœur, la sépulture de Claude Caumartin (+ 1663), Jean Caumartin (+ 1680), Nicolas Caumartin (+ 1717), Jacques Pitan (+ 1740), Jacques Galerne (+ 1739) Antoine Mousseux (+1765) et, au pied de l’église Pierre Jacques Dufey (+1817).
Cet ancien cimetière a été supprimé en 1848, mais les derniers ossements n’ont été exhumés et transférés au nouveau cimetière, que pendant la Première Guerre Mondiale, comme en attestent les témoignages des anciens qui ont vécu cette période.
En 1804, une loi (décret du 23 prairial an XII) vise à créer de nouveaux cimetières, éloignés des bourgs et entourés de murs de deux mètres de hauteur pour des raisons de santé publique. Cette loi mettra du temps à être appliquée sur l’ensemble du territoire.
En août 1832, le maire d’Ozouër-le-Voulgis, M. Aucherard, organise une réunion extraordinaire afin d’acquérir un nouveau terrain pour un cimetière en raison de l’épidémie de choléra qui a atteint la région parisienne au printemps ; ce terrain est situé au lieu-dit « La Touffe de chien » est de 75 perches et appartient au Baron Meunier, le gendre de Jacques-Louis David. La somme de 3000 francs est à prendre sur le budget de la voirie. Le projet est refusé car les ressources sont insuffisantes mais comme le besoin est urgent, on a recours à une imposition extraordinaire. De plus, en 1836, on y affecte l’argent venant de la vente d’un surplus de bois, avec l’accord du préfet.
Ce n’est qu’en novembre et décembre 1840 que la commune acquiert enfin auprès de Michel Nicolas Olive Prévost, cultivateur, pour 2400 francs un terrain au lieu-dit « Climat du Moulin à vent » ou de la « Touffe des chiens » et contenant 42a 21ca pour en faire un nouveau cimetière. En 1846, les travaux se terminent par le crépissage du mur d’enceinte qui coûtera 408,40 francs.
Le 18 novembre 1951, le conseil municipal décide de faire l’acquisition d’un terrain de 13 ares 80 centiares auprès de M. Girard pour l’agrandissement du cimetière.
Le 6 mars 1967, le conseil municipal acte le règlement de 7904 francs pour la clôture et une porte pour le cimetière ainsi que 2749 francs pour la démolition de l’ancien mur et le raccordement qui en découle.
Début 2014, pour répondre aux nouveaux rites funéraires, ont été installés un columbarium et un jardin du souvenir.
Elaboré et rédigé par l’association « Ozouer-le-Voulgis, Mémoires et patrimoine